Elle concerne le DPO désigné auprès de la CNIL. Ce poste doit être libre d’agir en toute indépendance : ce ne peut donc pas être le dirigeant, ou tout autre personne occupant certaines fonctions. En effet, le DPO doit être capable de remettre en question certaines orientations afin de conseiller de manière neutre la direction.
Par exemple, le responsable du marketing pourrait être partagé entre son intérêt de développement commercial et les droits des citoyens.
Autre exemple, la sécurité informatique doit être questionnée par le DPO : un prestataire assurant la cybersécurité peut difficilement remettre en question la performance de ses produits de sécurité informatique, il ne devrait donc pas être désigné DPO.
Cette logique devrait s’appliquer également à la personne, ou au prestataire, en charge de la conformité, même s’il n’est pas nécessairement désigné Délégué à la Protection des Données auprès de la CNIL.
Les lignes directrices WP 243 du CEPD, la CNIL européenne, précisent même qu'un avocat offrant des prestations de DPO à un client, ne devrait pas être la même personne en charge de la défense de ce client, devant un tribunal, en cas de litige autour de ces questions. Ce sujet mérite donc toute l'attention des responsables.